Et un petit message de plus, il n'y en a pas assez à lire d'un seul coup, pour venir m'excuser de tout le retard accumulé !
Je dois bien avouer que passer du temps derrière un pc pour vous tenir informé et mettre des photos en ligne est bien moins agréable que visiter ces contrées du monde seul ou avec les personnes que je rencontre.
Ici ou ailleurs mais toujours là... à un moment ou un autre pour tenter de vous faire rêver et apprécier à votre tour ce que j'ai pu voir.
Bonne promenade en Bolivie !
mercredi 14 octobre 2009
Tupiza
Je suis de nouveau seul, CK remontent vers Potosi et HK sont en route pour le Machu Picchu. Tupiza est ma dernière étape bolivienne.
Il fait presque chaud. Le décors à beaucoup changé, nous sommes dans des terres rouges, les dernières terres de Butch Cassidy...
C’est sur le dos d’un cheval que je décide de visiter les environs et d’observer les magnifiques paysage qu’offre une fois de plus la Bolivie.
Je dois bien avouer que le galop final sur la voie de chemin de fer pendant de nombreuses minutes était magique...
Mes fessiers resteront marqués quelques jours par cette balade de 7 heures !!
Il fait presque chaud. Le décors à beaucoup changé, nous sommes dans des terres rouges, les dernières terres de Butch Cassidy...
C’est sur le dos d’un cheval que je décide de visiter les environs et d’observer les magnifiques paysage qu’offre une fois de plus la Bolivie.
Je dois bien avouer que le galop final sur la voie de chemin de fer pendant de nombreuses minutes était magique...
Mes fessiers resteront marqués quelques jours par cette balade de 7 heures !!
Les mines de Potosi
Nous remontons un peu la montagne jusqu’à Potosi. Une ville minière qui a eu son apogée et qui commence apparemment son déclin.
Lorsque les colons sont arrivés, assoiffés par les richesses, ils ont fait exploiter cette mine d’argent (essentiellement à cette époque) de manière excessive et impressionnante. Esclaves et conditions de travail très dure. C’est une mine qui porte une histoire très forte et il est aujourd’hui possible de visiter certains tunnels qui sont toujours en activité.
Les mineurs ne mangent pas durant leurs longues journées sous terre, ils ont pour seule ressource les feuilles de coca qui leur donnent la force nécessaire au travail, et l’alcool (96%) qu’ils boivent soit pur pour espérer trouver un minerai très pur, ou parfois dilué. Avec un tel mélange, ils peuvent travailler de nombreuses heures consécutives (les esclaves de l’époque de la colonisation pouvaient travailler jusqu’à 48 heures non-stop).
Les conditions de travail n’ont quasiment pas changé depuis 500 ans environ, personne ne sait quand la mine n’aura plus de minerai... Les mineurs les plus riches travaillent avec des outils pneumatiques, et les plus pauvres au marteau et au burin !
Nous finissons cette visite des mines très impressionnante et bouleversante en offrant quelques présents aux mineurs qui sont en train de travailler (c’est la pause) puis nous sortons pour faire exploser de quelques batons de dynamites avant de retourner en ville.
Lorsque les colons sont arrivés, assoiffés par les richesses, ils ont fait exploiter cette mine d’argent (essentiellement à cette époque) de manière excessive et impressionnante. Esclaves et conditions de travail très dure. C’est une mine qui porte une histoire très forte et il est aujourd’hui possible de visiter certains tunnels qui sont toujours en activité.
Les mineurs ne mangent pas durant leurs longues journées sous terre, ils ont pour seule ressource les feuilles de coca qui leur donnent la force nécessaire au travail, et l’alcool (96%) qu’ils boivent soit pur pour espérer trouver un minerai très pur, ou parfois dilué. Avec un tel mélange, ils peuvent travailler de nombreuses heures consécutives (les esclaves de l’époque de la colonisation pouvaient travailler jusqu’à 48 heures non-stop).
Les conditions de travail n’ont quasiment pas changé depuis 500 ans environ, personne ne sait quand la mine n’aura plus de minerai... Les mineurs les plus riches travaillent avec des outils pneumatiques, et les plus pauvres au marteau et au burin !
Nous finissons cette visite des mines très impressionnante et bouleversante en offrant quelques présents aux mineurs qui sont en train de travailler (c’est la pause) puis nous sortons pour faire exploser de quelques batons de dynamites avant de retourner en ville.
Uyuni, son salar et le sud
Peut-être que le nom est connu pour certains d’entre vous, si je dis « désert de sel », ça vous parle peut-être un peu plus.
Nous sommes 5, et nous partons avec un chauffeur guide pour une balade de 4 jours.
Un programme qui commencera non loin d’Uyuni avec un cimetière de trains datant de l’époque de la colonisation. Nous prenons ensuite la direction du fameux Salar, jusqu’au volcan Tunupa au nord. Nous le retraverserons avec une petite étape par l’île poisson au milieu du lac (avec tous ces cactus). Petite nuit dans un hôtel de sel et nous prenons la route vers le sud. De nombreux lacs sur la route, un lac rouge, un autre vert, des déserts de pierre, dont un nommé le désert de Dali... Des flamands roses de partout... et un paysage digne de l’idée que j’ai de la planète Mars avec des couleurs très vives surtout quand le soleil est bas sur l’horizon...
L’incroyable beauté de cette région restera gravée dans ma mémoire !
Je vous laisse apprécier les nombreuses photos qui valent bien mieux que mes mots...
Nous sommes 5, et nous partons avec un chauffeur guide pour une balade de 4 jours.
Un programme qui commencera non loin d’Uyuni avec un cimetière de trains datant de l’époque de la colonisation. Nous prenons ensuite la direction du fameux Salar, jusqu’au volcan Tunupa au nord. Nous le retraverserons avec une petite étape par l’île poisson au milieu du lac (avec tous ces cactus). Petite nuit dans un hôtel de sel et nous prenons la route vers le sud. De nombreux lacs sur la route, un lac rouge, un autre vert, des déserts de pierre, dont un nommé le désert de Dali... Des flamands roses de partout... et un paysage digne de l’idée que j’ai de la planète Mars avec des couleurs très vives surtout quand le soleil est bas sur l’horizon...
L’incroyable beauté de cette région restera gravée dans ma mémoire !
Je vous laisse apprécier les nombreuses photos qui valent bien mieux que mes mots...
Sucre
Arrivée matinale (une fois de plus) à Sucre, la capitale administrative du pays. Il y fait un peu plus chaud car nous sommes bien moins haut que La Paz.
La ville est très marquée par l’influence coloniale, et une atmosphère relaxante y règne. Promenade jusqu’au mirador puis dans la ville.
Un petit détour par un musée où il est possible de voir des empruntes de dinosaures. Une petite explication rapide du pourquoi les empruntes sont quasi verticales.
Retour quelques millions d’années en arrière, avant que la cordillière des Andes soit créée. Les dinosaures marchaient à plat, puis les couches de sédiments etc, se sont accumulées par dessus, puis d’autres empruntes, et ainsi de suite. Et c’est au tour des plaques techtoniques de jouer aux auto-tamponeuses pour lever la terre, et créer les montagnes. Les couches se trouvent donc portées en altitude.
Et une petite anecdote pour finir... Sans la carrière de ciment qui a creusé la montagne (qui la creuse toujours) ces empruntes n’auraient peut-être jamais été découvertes...
La ville est très marquée par l’influence coloniale, et une atmosphère relaxante y règne. Promenade jusqu’au mirador puis dans la ville.
Un petit détour par un musée où il est possible de voir des empruntes de dinosaures. Une petite explication rapide du pourquoi les empruntes sont quasi verticales.
Retour quelques millions d’années en arrière, avant que la cordillière des Andes soit créée. Les dinosaures marchaient à plat, puis les couches de sédiments etc, se sont accumulées par dessus, puis d’autres empruntes, et ainsi de suite. Et c’est au tour des plaques techtoniques de jouer aux auto-tamponeuses pour lever la terre, et créer les montagnes. Les couches se trouvent donc portées en altitude.
Et une petite anecdote pour finir... Sans la carrière de ciment qui a creusé la montagne (qui la creuse toujours) ces empruntes n’auraient peut-être jamais été découvertes...
La Paz
Une grande ville, perchée dans les montagnes, n’oublions pas que nous sommes en altitude depuis Puno au Pérou.
Malgré la grandeur, c’est assez agréable de s’y promener, tant dans les différents parcs et places que dans les petites rues avoisinantes.
Bien sûr nous passons, sur nos gardes, par la rue des sorcières et ses célèbres boutiques.
Une visite au Musée de la Coca très enrichissant ! Vous savez cette feuille que les autochtones chiquent qui a donné son nom à une célèbre boisson.
Un peu de sport ne fait pas de mal, il est temps de faire une balade en VTT (une petite balade de 65 km environ). Enfin n’exagérons pas, on va se contenter de faire de la descente avec un tout petit peu de montée. VTT tous équipés, nous avec, nous prenons un bus qui nous amènera à environ 4700 mètres d’altitude pour le début de la descente... nous empruntons bien sûr « The World’s Most Dangerous Road » (La route la plus dangereuse du monde) durant une bonne partie de la descente. Changement de végétation impressionant, nous arrivons à destination dans un refuge pour animaux (maltraités dans leur passé) qui se trouve à quelques 1100 mètres d’altitude, je vous laisse calculer le dénivellé.
Pas de bobo pour personne du groupe, nous remontons la route en bus pour retourner à La Paz.
Malgré la grandeur, c’est assez agréable de s’y promener, tant dans les différents parcs et places que dans les petites rues avoisinantes.
Bien sûr nous passons, sur nos gardes, par la rue des sorcières et ses célèbres boutiques.
Une visite au Musée de la Coca très enrichissant ! Vous savez cette feuille que les autochtones chiquent qui a donné son nom à une célèbre boisson.
Un peu de sport ne fait pas de mal, il est temps de faire une balade en VTT (une petite balade de 65 km environ). Enfin n’exagérons pas, on va se contenter de faire de la descente avec un tout petit peu de montée. VTT tous équipés, nous avec, nous prenons un bus qui nous amènera à environ 4700 mètres d’altitude pour le début de la descente... nous empruntons bien sûr « The World’s Most Dangerous Road » (La route la plus dangereuse du monde) durant une bonne partie de la descente. Changement de végétation impressionant, nous arrivons à destination dans un refuge pour animaux (maltraités dans leur passé) qui se trouve à quelques 1100 mètres d’altitude, je vous laisse calculer le dénivellé.
Pas de bobo pour personne du groupe, nous remontons la route en bus pour retourner à La Paz.
Copacabana et Isla del Sol (lac Titicaca)
Arrivée en douceur dans ce nouveau pays, nous nous installons un peu dans les hauteurs de la ville, ce qui nous donne une belle vue d’ensemble depuis la terrasse sur le toit.
Ville frontalière qui n’a pas de distributeur d’argent, ce qui n’est pas pratique du tout, il est temps de changer les dollars américains (avec lesquels je me promène) justement prévus pour des cas comme celui là.
Nous ne nous attardons pas, le temps tout de même de bien profiter des petits restos au bord du lac pour manger une bonne truite.
Arrivée le lendemain sur la Isla del Sol, une magnifique île sur le lac Titicaca. On sent l’influence touristique. Nous y resterons deux nuits, une au sud et l’autre au nord qui est presque épargné des nombreuses auberges de jeunesse et autres logements touristiques.
Nous marchons du nord au sud histoire de profiter de l’île de de visiter les ruines.
Puis retour à Copacabana pour une nuit avant de nous rendre dans la capitale économique, La Paz.
Ville frontalière qui n’a pas de distributeur d’argent, ce qui n’est pas pratique du tout, il est temps de changer les dollars américains (avec lesquels je me promène) justement prévus pour des cas comme celui là.
Nous ne nous attardons pas, le temps tout de même de bien profiter des petits restos au bord du lac pour manger une bonne truite.
Arrivée le lendemain sur la Isla del Sol, une magnifique île sur le lac Titicaca. On sent l’influence touristique. Nous y resterons deux nuits, une au sud et l’autre au nord qui est presque épargné des nombreuses auberges de jeunesse et autres logements touristiques.
Nous marchons du nord au sud histoire de profiter de l’île de de visiter les ruines.
Puis retour à Copacabana pour une nuit avant de nous rendre dans la capitale économique, La Paz.
Puno
C’est avec Puno que l’on finit notre passage par le Pérou. Ville agréable mais très froide située au bord du lac Titicaca. Un programme tranquille de balades, tant dans la ville que sur le lac en pédalo.
HK, un autre couple d’anglais que nous avons rencontrés durant le trek du canyon del Colca nous rejoindra ici.
Ensemble, tous les 5, CKHK et moi, traversons la frontière en direction de la Bolivie.
HK, un autre couple d’anglais que nous avons rencontrés durant le trek du canyon del Colca nous rejoindra ici.
Ensemble, tous les 5, CKHK et moi, traversons la frontière en direction de la Bolivie.
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