vendredi 13 novembre 2009

Polynésie Française

J’allais tout de même pas m’arrêter à la porte ! Me voici donc en plein dans la Polynésie, et quoi de tel que de faire un petit détour par la France ça faisait longtemps que je n’y avais pas mis les pieds...
Accueilli sur Tahiti par S. et N., que je remercie une fois de plus, j’entre tranquillement dans le bain (ça tombe bien il pleut) et la chaleur ! Promenade à la plage (de sable noir sur Tahiti), en ville avec son marché haut en couleurs, je continue mon chemin jusqu’à l’office du tourisme où je rencontre M. qui me proposera de me joindre à lui pour quelques jours sur Huahiné.
J’accepte l’offre, passe une dernière soirée avec S. et N. pour manger des sashimis délicieux sur la place puis pour aller voir les grands balais de Tahiti.
Je pars le lendemain pour Huahiné qui est une île des îles sous le vents, (Tahiti est une des îles du vent). Très sauvage et plutôt épargnée de grands complexes hôtelliers, je l’aide à travailler à l’entretien de terrains de l’association Objectif-sciences pour laquelle il travaille. Nous visitons l’île, plage, marché, ferme perlière, Marae (site religieux cérémonial), nous discutons avec ses amis et il est temps pour moi après une belle plongée sous-marine de prendre les airs pour Rangiroa.
Passage obligé par Tahiti, je continue vers Rangiroa, un atoll des Tuamotus.
Mais qu’est-ce que c’est un atoll ? pourquoi le sable de Tahiti est noir ? j’essaye d’expliquer en quelques mots (forcement il faut simplifier).
Revenons quelques années (beaucoup en fait) en arrière, à la formation de ces îles. Tahiti est la plus jeune, c’est essentiellement un ensemble de volcans très hauts (plus de 2000 mètres d’altitude) qui n’a quasiment pas de lagon, ses plages étant formées de roches volcaniques donc noires. Le temps s’écoule, et l’île s’enfonce, et les coraux qui se trouvent autour de l’île continuent de se développer formant petit à petit un anneau de corail autour de l’île qui s’enfonce au milieu (les coraux se développe non loin de la surface) ce qui donne Huahiné, une île un peu plus ancienne avec des volcans moins hauts, un lagon et un récif coralien, les plages de sable blanc commencent à se former avec les résidus des coraux morts. Le temps s’écoule encore et l’île disparait sous l’eau, pourtant les coraux ont continués de se développer et le récif coralien est toujours présent, laissant place à un atoll qui est juste un anneau de corail au milieu de l’océan avec un lagon au milieu, des belles plages de sable blanc et une altitude inférieure à 5 mètres.
Vous avez tout compris ???
Me voici donc sur Rangiroa, un des plus grands atoll du monde (on peut mettre Tahiti dans son lagon). Au programme far niente, plongées et visites (ferme perlière, lagon bleu)... Les plongées sont magnifiques tout comme l’île. C’est magique de voir tous ces coraux, poissons, gros poissons (requins pour pas les nommer), raies manta, dauphins...
Avec plein d’étoiles dans les yeux je retourne sur Tahiti avant de quitter ce petit coin de paradis...

Rapa Nui (Ile de Pâques)

Géographiquement j’ai bien quitté le continent même si je suis toujours au Chili puis l’île de Pâques en fait partie. On y parle donc espagnol même si Rapa Nui à sa propre langue le Rapa Nui qui se rapproche beaucoup du polynésien.
Un petit peu de géographie, par abus de language on appelle Polynésie la Polynésie Française, alors que la Polynésie Française n’est qu’une partie de la Polynésie. Mais qu’est-ce que la Polynésie. Tout simplement l’ensemble des îles qui se trouve dans le triangle formé par Rapa Nui, Hawaï et la Nouvelle Zélande ; en gros un bonne partie du Pacifique. Rapa Nui est de ce fait également appelée la porte du paradis.
Et elle porte bien son nom car on est vraiment dans un monde à part. Une des îles les plus isolée de la planète il y a beaucoup de choses à découvrir et à apprendre.
J’ai passé une semaine magique, tant par la beauté du paysage, la culture, la gentillesse des gens que j’ai rencontré, et le mystère qui entoure cette île.
Pour la première fois depuis le début de mon voyage je suis resté une semaine dans la même chambre ! forcement il n’y a qu’un village sur l’île.
Visite du musée pour commencer et en savoir un peu plus avant de se lancer sur les sentiers. Promenades à pied, à scooter, avec des palmes, j’ai découvert une partie des richesses que cette île offre sur terre ou sous la mer dans cette eau fraîche mais très claire. La météo a été clémente pour une fin de saison des pluies.
Je vous laisse en photos qui montrent les différents Ahu, plateformes cérémoniales, où l’on trouve les Moais, célèbres statues qui ont été redressées pour beaucoup d’entre-elles lors de restorations. Eh oui elles étaient toutes tombées à l’arrivée des colonisateurs ; également les volcans et leurs magnifiques cratère, surtout celui de Rano Kau (le plus grand et impressionnant) à coté du village d’Orongo ; la carrière des Moais au pied du Rano Raraku ; le Tongariki (Ahu aux célèbres 15 Moais) ; la plage d’Anakena ; le spectacle de danse traditionnelle de la troupe Kari-Kari ; et tant d’autres choses.

mercredi 11 novembre 2009

Santiago du Chili

Un bus de nuit, des formalités dans le froid de la montagne, nous sommes à la frontière entre l’Argentine et le Chili. Au passage il y a une station de ski du coté Chilien et la neige est au rendez-vous, nous sommes bien à plus de 3000 mètres.
Qui l’eut cru, me voici déjà à Santiago au Chili. Ca va vite ça va vite.
Grande ville aux quartiers différents. Il y fait bon se promener. Aussi bien en ville que sur les montagnes environnantes. Soit à pied soit en funiculaire (avec tout de même une redescente à pied, il faut bien se rattraper).
La ville est vraiment au pied des montagnes c’est assez impressionant.
Il faudra revenir un jour pour visiter le sud chilien et argentin, il est temps pour moi de quitter ce continent dans lequel je me promène depuis si longtemps...

Mendoza

Eh oui me voilà déjà du coté ouest de ce pays fort sympathique. Mendoza, toujours marquée par l’influence coloniale, est très accueillante. Située dans une région vinicole très réputée, je vais bien sûr faire un petit tour dans les caves et également les oliveraies.
Sans perdre de temps j’enchaîne le lendemain avec un peu de marche et de descente en rappel histoire de se tenir bien en forme !

Cordoba

Un petit bus de nuit (ça faisait longtemps rires) pour arriver jusqu’à Cordoba. Deuxième plus grande ville d’Argentine après la capitale Buenos Aires, je n’y reste pas très longtemps, mais suffisament pour découvrir sa beauté architecturale.
Une fois de plus je me fais très plaisir avec un petit churasco argentin. Pour ceux qui ne connaissent pas c’est un en simplifiant, un grand barbecue. Le boeuf argentin tient bien sa réputation.

Salta

Et hop une autre frontière avec ses formalités avant de prendre un bus pour Salta. Ville assez agréable du nord de l’Argentine, je rencontre à l’auberge XXX avec qui je vais passer les quelques jours.
Ca fait assez bizarre de se retrouver dans un univers beaucoup plus développé que la Bolivie avec les boutiques et autres artifices commerciaux que l’on peut voir dans les pays développés.
Petite promenade en haut de la montagne avec les cabines pour voir un peu les environs. Oui oui je commence à être faignant !